FONDATION MAISON DU BRÉSIL
XXIII Cycle de Conférences
20 Décembre 2017 – 20h30 – Salle Lúcio Costa
La division sexuelle du travail dans les espaces publics et domestiques
Les machineries du confort domestique: la diffusion des electroménagers et discours sur la famille et l’habitation au Brésil (1950-1970)
MARTINS, Rafaela Cristina: BAC plus 4 en histoire à l’Université d’État de Campinas. Master en histoire à l’Université d’État de Campinas. Doctorat en cours em histoire à l’Université d’État de Campinas avec bourse CAPES. Actuellement à grace de la bourse PDSE – CAPES j’effectue un stage doctoral du programme “sandwuich” sous la direction de Monica Raisa Schpun directatrice de recherche au CRBC/EHESS.
Le travail porte sur l’histoire contemporaine brésilienne et la division sexuelle du travail domestique. Le but de cette recherche est de mettre au jour la façon dont l’électroménager a maintenu la division sexuelle du travail domestique au Brésil dans les décennies 1950 et 1960. Les années 1950 sont importantes parce que, dans la dernière période du gouvernement de Vargas au Brésil, l’incitation à l’industrie a été l’un des points forts de la politique économique, ce qui impliquait l’augmentation de la production de biens de consommation comme l’électroménager. Ensuite, dans les années 1960, a eu lieu dans la ville de São Paulo une exposition des articles ménagers inspirée du Salon des Arts Ménagers de Paris. C’était un espace important pour l’éducation et la commercialisation de nouveaux appareils ménagers, donc un lieu possible pour analyser comment et pour qui les produits eléctroménagers étaient vendus.
Conditions du travail, division sexuelle du travail et pratiques sociales chez les ouvrières: une recherche comparative entre le secteur automobile et électronique au Brésil
LAPA, Thaís de Souza – doctorante en Sciences Sociales à l’Université de l’État de São Paulo à Campinas (UNICAMP), au Brésil, avec une bourse CNPq et en réalisant un séjour d’études (doctorat sandwich) auprès l’équipe Genre, Travail et Mobilités du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (GTM/CRESPPA), avec une Bourse CAPES.
La recherche concerne les conditions de travail, la division sexuelle du travail et les pratiques sociales chez les ouvrièr(e)s dans deux secteurs différents de l’industrie métallurgique, électronique et automobile, dans lesquels la proportion de femmes est presque inverse: dans les activités de production, elles sont majoritaires dans l’électronique et minoritaires dans le secteur automobile. Il est proposé de développer une recherche comparative inter-sectorielle des trois entreprises dans chaque secteur, les industries électroniques Flextronics (Singapour), Foxconn (Taiwan) et Sanmina-SCI (États-Unis), installées dans la « région de Campinas », et les usines d’auto Général Motors (États-Unis), Ford (États-Unis) et Volkswagen (Allemagne), installées à la région « ABC Paulista ». On emprunte la perspective du matérialisme historique et de la division sexuelle du travail. Les questions posées sont : Dans quelle mesure les conditions de travail et les rapports sociaux de sexe/genre dans le secteur de la production automobile de la région « ABC Paulista » et celle de la « région de Campinas » se rapprochent-ils compte tenu d’un contexte dynamique d’un ré-alignement néolibéral qui affecte le travail? D’autre part, quelles sont les similarités et différences de pratiques sociales des ouvrièr(e)s dans ces deux secteurs d’industrie?